Publié dans Politique

Hausse des prix du carburant - La plate – forme « Rohy » fait volte – face 

Publié le jeudi, 14 juillet 2022

Suite à la décision de l’Etat d’annoncer une hausse des prix du carburant, la plate – forme de la Société civile « Rohy » a tenu à éclaircir sa position. Pour rappel, des représentants de la Société civile ont été invités à participer aux consultations menées par le Président Andry Rajoelina au Palais d’Etat d’Iavoloha, le samedi 9 juillet dernier. Un représentant de la plate – forme « Rohy » figurait parmi les personnes présentes au cours de cette rencontre avec le Chef de l’Etat en vue de consulter tous les acteurs concernés pour déterminer la hausse à appliquer sur les prix du carburant. Pourtant, d’autres voix se sont élevées au sein de cette même plate – forme pour contester la décision prise à l’issue de ces consultations.

Dans une déclaration hier, ladite plate – forme affirme que la hausse des prix du carburant est « une décision dépourvue d’échanges, mal réfléchie et qui n’est pas conforme à la cherté de la vie des Malagasy ». Selon le même communiqué, cette Société civile reconnait avoir effectivement dépêché un représentant mais ce dernier n’aurait pas pu s’exprimer. Ce serait donc pour cette raison que la plate – forme conteste la décision prise. Pourtant, à l’issue de la rencontre, tous les participants incluant les membres des associations de défense des droits des consommateurs ou encore les entrepreneurs ont témoigné que tous les avis ont été pris en compte par le Président de la République. Que le représentant du

« Rohy » ne s’est pas exprimé relèverait donc d’un mauvais choix sur la personne envoyée comme représentant. Cette déclaration à l’allure d’un revirement ne manque pas d’étonner car, a priori, la Société civile « Rohy » semble vouloir à tout prix se dédouaner de la décision prise à l’issue des consultations. A titre de proposition, la plate – forme se contente d’affirmer que la hausse aurait dû se faire de manière progressive sans livrer de détails. Rappelons que lors de la série de consultations menées au Palais d’Iavoloha, le Président de la République, Andry Rajoelina n’a cessé de marteler que « seul l’intérêt de la population malagasy doit primer avant tout ».

La Rédaction

Fil infos

  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff